Elles sont jeunes et accomplies,
Elles n’en demeurent que plus polies
Dotées de brillants parcours et toujours pleines d’ambition
Elles parcourent le monde, sans chaperons, sans inhibitions
Telles des sylphes, elles s’envolent … difficiles à attraper
Des nymphes de jadis: belles … sans être retapées
Courtisées telles des odalisques de sérail
Elle n’en n’oublient ni leur nature ni leurs failles
Elles sont sensibles et sans façons
Chaleureuses au sein d’une société de glaçons
Elles sont vertueuses sans être perplexes
Elles sont libres, non sans complexes
Elles croquent la vie à grandes bouchées
Elles sèment l’amour sans même vous toucher
Mais, … oui il y a un mais,
Leur indépendance? Exhorte les hommes à entrer en transe
Leur auto-suffisance? Désarme les plus vaillants des lances
Leur franchise? Hélas, demeure incomprise
Leur projets d’avenir? Poussent leurs prétendants à fuir
Telles des hirondelles de printemps
Des lépidoptères dans un jardin d’antan
Des lucioles au soleil couchant
Elles n’arrêteront ni danse ni chant
Elles poursuivront la raison
N’importe les frondaisons
Et continueront leur voyage
En ignorant tout gazouillage
Plus haut vers d’autres cieux
Plus gracieux, moins vicieux
Elles? Qui sont elles?
Ce sont toutes les jeunes dulcinées de ma génération
Se refusant d’être obnubilées par la société, par ses traditions
Défiant ces hommes mi-phallocrates mi-metrosexuels
Le jour se prenant pour Imams le soir pour Patrick Bruel
Les targuant de se définir sans montures ni joint-ventures
Et de s’émanciper de leurs mamans, sans désinvolture.
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